La charte Eco-sportive de la CIVIS
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L'étage littoral
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L'étage chaud et sec
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L'étage chaud et humide
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L'étage frais et humide
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L'étage froid, hautes altitudes
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L'étage chaud et humide

Des basses terres à 800m d’altitude environ, principalement sur la côte-au-vent, mais également une mince frange altitudinale sur la côte-sous-le-vent, cet étage présente aujourd’hui majoritairement des surfaces agricoles, champs de canne à sucre principalement, mais aussi géranium, ainsi que des zones urbaines. Les surfaces de végétations originelles ou peu impactées de cet étage sont donc considérablement réduites

Le climat de cet étage est marqué par une pluviométrie très élevée, à partir de 2 mètres et jusqu’à 7 mètres de pluies par an, sans saison sèche marquée, et l’hygrométrie de l’air est toujours très élevée De plus, les températures sont chaudes, supérieures à 17°C de moyenne annuelle. En sous-bois, les variations thermiques et hygrométriques journalières sont considérablement atténuées.

Bien que le recensement et la description des différents types de végétation de cet étage soient encore en cours, il existe selon toute vraisemblance plus de 25 types de végétations différents, des prairies humides, des fougeraies, des fourrés, des forêts. Une estimation évalue à plus d’1/3 la proportion de végétation endémique de La Réunion, au sein de cet étage ! Cependant, l’expansion des espèces exotiques envahissantes menace toujours l’intégrité de ces végétations uniques au monde. Ne les propagez pas !

 

« Les forêts de bois de couleur des bas » 

Sous l’appellation réunionnaise de « forêt de bois de couleur des Bas », sont regroupés plusieurs types de forêts tropicales chaudes et humides. Ces forêts se reconnaissent à leurs arbres aux troncs droits, s’élevant à 15 m de hauteur en moyenne. Sous la canopée dense, le sous-bois est généralement assez clairsemé, d’accès relativement aisé, bien que parcouru de lianes ; les fanjans  trouvent à l’abri de cette canopée l’humidité qui leur est suffisante ; de petites fougères épiphytes habillent les bases des troncs tandis que les orchidées épiphytes occupent les branches. Le sol est piqueté de fougères et de jeunes arbres et arbustes en devenir.

« Les forêts de moyenne altitude à bois de perroquet  »  

Les forêts à Bois de perroquet, Cordemoya integrifolia, sont typiquement les forêts de moyenne altitude (à partir de 500m d’altitude) sur forte pente lorsque la pluviométrie est supérieure à 3m/an. La frondaison dense du Bois de perroquet, faites de larges feuilles sombres, induit une baisse de luminosité dans le sous-bois, par rapport aux formations végétales attenantes. Cette faible luminosité peu favorable au développement de plantes dans le sous-bois.

Sur les pentes souvent fortes où se développent se type de forêt, souvent la Paille-sabre, Machaerina iridifolia, une cypéracée indigène couvre le sol, quand elle n’est pas remplacée par la longose, Hedychium gardnerianum, espèce envahissante très problématique pour la régénération des forêts indigènes, en particulier aux Makes.

Focus sur espèce végétale caractéristique 

Le Petit Natte, Labourdonnaisia calophylloides, est endémique de La Réunion et Maurice. C’est un bel arbre qui pousse à La Réunion dans la forêt tropicale humide des Bas jusqu'à 800 m d'altitude, reconnaissable à la couleur rosée de ses jeunes feuilles.

  • Le Petit Natte 1
  • Le Petit Natte 2
  • Le Petit Natte 3

 

Focus sur espèce animale caractéristique 

Appelé Oiseau la Vierge, ou Chakouat, le Terpsiphone bourbonnensis est un petit passereau forestier insectivore reconnaissable à sa longue queue et à ses teintes contrastées roux, gris, noir bleuté chez le mâle. Cet oiseau est endémique de La Réunion, protégé par arrêté ministériel.

  • Oiseau la Vierge 1
  • Oiseau la Vierge 2

 

La Brigade Intercommunale de l’Environnement (BIE) est composée d’agents assermentés en tant qu’Agent de Surveillance de la Voie Publique (ASVP).

Ces agents ont pour mission principale de faire respecter le règlement de collecte de la CIVIS*.

Pour ce faire, ils mettent en place des actions de prévention, de surveillance de sites dits « sensibles » et de répression (Procès-Verbal électronique (PVe), rapports d’infraction), notamment contre les dépôts de déchets non autorisés.

L’expérience des agents de la brigade a permis une mise en œuvre rapide des actions portant sur les déchets ménagers et assimilés.

Quelques exemples d’actions

  • Mission de surveillance de site.
    Pilotage d’actions de nettoyage de site, revalorisation avec le concours des services communaux concernés et surveillance afin de prévenir tout risque de dépôts d’ordures non autorisés (Saint-Pierre au rond point Vétyvers, Saint-Louis sans le radier du Ouaki, Cilaos sur le site du Brûlé Marron…)
  • Opération de répression
    Surveillance du site "pont de la Ravine des Cabris" à Saint-Pierre, pendant sept jours, sur une amplitude horaire allant de 06h00 à 19h00 en protection fixe ou mobile sur le secteur. A ce jour, 3 procédures sont en cours auprès de la Gendarmerie pour dépôts d’ordures non autorisés à l’aide d’un véhicule (art 635-8 du Code Pénal). Il convient de savoir que les contrevenants risquent jusqu’à 1500 euros d’amende et la confiscation du véhicule.
  • Opération "Sakifo Festival"
    Coordination avec les services communaux de la mairie de Saint-Pierre pour le tri et la collecte des déchets sur les différents sites du festival pendant trois jours.
  • Manifestation
    Participation à la journée de sensibilisation à l’environnement mise en place sur le site de Grand-Anse à Petite-Ile afin d’informer et de sensibiliser les usagers à la problématique des déchets.
  • Collecte des déchets
    En coordination avec la direction de la Gestion des Déchets, la Brigade Environnement a collaboré à la distribution des calendriers de collecte des déchets auprès des usagers (nouveaux marchés de collecte, horaires ou jours spécifiques de collecte…)
  • Pré collecte des déchets
    En coordination avec le service de pré-collecte des déchets, le recensement du parc des bacs roulant a été effectué en prévision de remplacement et/ou  de complément sur la commune de l’Etang-Salé. Les actions de la Brigade Intercommunale de l’Environnement sont réparties sur deux axes majeurs, la prévention des usagers et la répression en matière de  dépôts d’ordures non autorisés.

L'étage froid, hautes altitudes

De 1800-1900 jusqu’aux sommets, émergeant de la « mer de nuages », telle une île dans l’île, la végétation altimontaine est soumise à des écarts de températures très importants entre le jour et la nuit, un ensoleillement très important, et des périodes de gel. Les arbres y sont pratiquement exclus, et les forêts ne peuvent s’y développer.

Compte tenu de la sévérité du climat qui y règne, de la faible épaisseur de ses sols et de sa position sommitale, l’étage altimontain a été peu dégradé par les activités humaines. Les menaces qui pèsent sur la végétation de cet étage résident principalement dans les incendies, comme les incendies majeurs qui ont ravagé les Hauts de l’Ouest et la zone du Volcan ces dernières années et l’expansion des espèces exotiques envahissantes.

La végétation de cet étage est unique au monde !

En effet, et malgré une physionomie et des traits floristiques communs de la zone afro-subalpine (Afrique de l’Est, Madagascar, La Réunion), ici, 78% des habitas sont endémiques de La Réunion, près de 16% sont indigènes, et seulement 2 habitats sont exotiques.

 

Globalement cette végétation présente 2 aspects physionomiques principaux, que vous reconnaitrez en traversant, les maquis altimontains et les pelouses altimontaines.

« Les maquis altimontains »

Sous la dénomination de « maquis altimontains » sont regroupés plusieurs types de fourrés, distribués géographiquement en fonction de l’altitude, principalement. En descendant des sommets de l’île, vous pouvez distinguer aisément par leur couleur les landes à Branle blanc, Stoebe passerinoides des fourrés à Branle vert, Erica reunionensis, mais c’est surtout ce dernier que vous côtoierez le long du parcours.

« Les pelouses altimontaines »

Les pelouses et prairies altimontaines, pour la plupart endémiques de l’île, marquent le paysage de leur couleur jaune-dorée tranchant avec le vert glauque des Fourrés à Branle vert. Elles se sont développées là ou les arbustes altimontains ne pouvaient supporter l’engorgement en eau des sols. En effet, les couloirs de ruissellement des eaux ainsi que les points bas d’accumulation d’eau et de fins sédiments sont plus propices au développement de végétations herbacées. Ces végétations se distribuent alors en fonction de leur tolérance à l’ennoiement.

  • Altitude 1
  • Altitude 2

Focus sur espèce végétale caractéristique 

L’Ambaville, Phylica nitida, est un arbrisseau endémique de La Réunion et de Maurice, de la famille des Rhamnacées. Il s’associe très souvent au branle vert, Erica reunionensis, constituant ainsi les fourrés à Branle vert. 

  • L’Ambaville
  • L’Ambaville 2

Focus sur espèce animale caractéristique 

Le Taillevent, ou Pétrel de Barau, Pterodroma baraui, est un oiseau marin dont les sites de nidification se trouvent dans les Branles, entre 2200 et 2800 mètres d’altitude. Cet oiseau, endémique de La Réunion, en danger d’extinction, est protégé par arrêté ministériel. Les principales menaces pour le Pétrel de Barau sont les lumières urbaines qui attirent les jeunes à l’envol et les conduisent à s’échouer, les prédateurs terrestres introduits : chats, rats et chiens, le braconnage. 

  • Pétrel
  • Pétrel 2

L'étage frais et humide

La forte nébulosité, l’humidité constante et des températures fraiches, sont les caractéristiques climatiques majeures de cet étage. Dès 800-1000m d’altitude environ, l’étage frais et humide constitue une ceinture quasi-continue de forêts tropicales de montagne, jusqu’à 1800-1900 m environ. De ce fait, cet étage n’est pas individualisé à l’île Maurice, hormis quelques localités qui pourraient s’en rapprocher, comme la Montagne Cocotte. À La Réunion, la végétation de cet étage, développée principalement sur les reliefs escarpés de l’île, peu accessibles et pluvieux, a été relativement protégée. Aujourd’hui les principales menaces résident dans l’expansion des espèces exotiques envahissantes.

Bien que le recensement et la description des différents types de végétation de cet étage ne soit pas encore réalisé, il existe probablement une 20aine de types de végétations différents: des prairies humides, des fougeraies, des fourrés, des forêts.

En voici quelques exemples, que vous ne manquerez pas de reconnaitre.

« Les forêts de Bois de couleur des Hauts »

Sous l’appellation réunionnaise de « forêt de Bois de Couleur des Hauts »,  sont regroupés plusieurs types de forêts tropicales fraiches, à canopée basse (10m de hauteur en général) de laquelle émergent des fanjans. En effet, la fréquence des brouillards et les fortes condensations matinales leur permettent ici d’obtenir l’hygrométrie qui leur est nécessaire, même en dehors de la protection de la canopée. Le sous-bois de ces forêts est toujours dense, enchevêtré, le sol couvert de mousses et de fougères principalement, et, trait marquant de cet étage, l’exubérance des mousses, des fougères, des orchidées, épiphytes frappe le visiteur.

 

« Les forêts de moyenne altitude à bois de perroquet  »  

Les forêts à Bois de perroquet, Cordemoya integrifolia, sont typiquement les forêts de moyenne altitude (à partir de 500m d’altitude) sur forte pente lorsque la pluviométrie est supérieure à 3m/an. La frondaison dense du Bois de perroquet, faites de larges feuilles sombres, induit une baisse de luminosité dans le sous-bois, par rapport aux formations végétales attenantes. Cette faible luminosité peu favorable au développement de plantes dans le sous-bois.

Sur les pentes souvent fortes où se développent se type de forêt, souvent la Paille-sabre, Machaerina iridifolia, une cypéracée indigène couvre le sol, quand elle n’est pas remplacée par la longose, Hedychium gardnerianum, espèce envahissante très problématique pour la régénération des forêts indigènes, en particulier aux Makes.

« Les Tamarinaies »

Les forêts endémiques à Tamarin des hauts, Acacia heterophylla, dites aussi Tamarinaies, marquent la partie supérieure de cet étage. Là encore, la physionomie de la végétation est caractéristique : port incliné et tortueux des Tamarins sous l’effet des vents forts, sous-bois souvent clairs. Ce type de forêt ne se met en place qu’après une ouverture brutale et vaste du tapis végétal, lors d’un incendie majeur ou un cyclone particulièrement violent. Si un régime d’incendies peut être relativement bénéfique aux Tamarinaies à Calumet, Nastus borbonicus, l’évolution d’une Tamarinaie devrait conduire progressivement à un enrichissement en Bois de couleur des Hauts, jusqu’à la constitution d’une de ces forêts du même nom.

Focus sur espèce végétale caractéristique

Le fanjan femelle Cyathea glauca, est l’une des 3 espèces de fougères arborescentes endémique de La Réunion, haute de 5 à 10 m. Caractéristique de l’étage mésotherme, elle domine souvent la frondaison des arbres, car l’ennuagement quotidien conséquent lui apporte l’humidité nécessaire dont elle a besoin pour se développer.

  • Le fanjan femelle Cyathea glauca
  • Le fanjan femelle Cyathea glauca 2

 

Focus sur espèce animale caractéristique

Le lézard vert des Hauts, Phelsuma borbonica, endémique de La Réunion, est en danger d’extinction, principalement menacée par la dégradation et la disparition de son habitat.

  • Le lézard vert des Hauts
  • Le lézard vert des Hauts 2
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